Le métier de Nivoculteur
La neige de culture : un enjeu prioritaire
Les nivoculteurs sont en charge de la production de neige de culture ou neige artificielle. Tout au long de la saison de ski, ils surveillent le fonctionnement des enneigeurs ou canons à neige 24h sur 24. Ils doivent optimiser la fabrication et n'ont pas droit à l'erreur car l'ouverture des stations en dépend.
Il existe une formation pour exercer le métier de nivoculteur à St Michel de Maurienne en Savoie. Les jeunes étudiants sont issus de bacs professionnels du domaine de la mécanique. L'apprentissage est rythmé par l'alternance entre centre de formation et site d'exploitation en station de ski. Les thèmes étudiés sont l'eau, la neige, la mécanique des fluides, la sécurité et la technique de la fabrication de la neige.
Les perches pulvérisent des gouttelettes avec une pression de 10 à 65 bars et de l'air entre 6 à 10 bars, le but étant donc de mélanger de l’eau et de l’air avec un dosage très pointu. Pour obtenir des flocons de qualité, il est nécessaire d'avoir une température froide comprise entre -2 et -12° ainsi qu'un taux d’hygrométrie de 20 %. Aucun additif n'est utilisé. Pour faire fonctionner ces pourvoyeurs de neige, on utilise l’énergie électrique.
Pour enneiger les domaines skiables, il est nécessaire de posséder beaucoup d'eau. Pour ce faire, des retenues collinaires ou lacs artificiels sont constuits afin de fournir suffisamment de liquide à la production. Ces réserves d’eau en altitude se multiplient car les besoins sont exponentiels chaque année.
Les investissements sont colossaux pour que tous les hivers les skieurs puissent dévaler les pentes dès le début de saison et malgré une nature parfois capricieuse : la société des remontées mécaniques du domaine skiable de Courchevel/La Tania (S3V) va par exemple investir 2 millions d'euros en 2017/2018 pour équiper plusieurs secteurs encore non pourvus de canons à neige et replacer 120 enneigeurs sur les 600 que compte l'espace de glisse avec des modèles plus performants et plus économes.
Il existe une formation pour exercer le métier de nivoculteur à St Michel de Maurienne en Savoie. Les jeunes étudiants sont issus de bacs professionnels du domaine de la mécanique. L'apprentissage est rythmé par l'alternance entre centre de formation et site d'exploitation en station de ski. Les thèmes étudiés sont l'eau, la neige, la mécanique des fluides, la sécurité et la technique de la fabrication de la neige.
Les perches pulvérisent des gouttelettes avec une pression de 10 à 65 bars et de l'air entre 6 à 10 bars, le but étant donc de mélanger de l’eau et de l’air avec un dosage très pointu. Pour obtenir des flocons de qualité, il est nécessaire d'avoir une température froide comprise entre -2 et -12° ainsi qu'un taux d’hygrométrie de 20 %. Aucun additif n'est utilisé. Pour faire fonctionner ces pourvoyeurs de neige, on utilise l’énergie électrique.
Pour enneiger les domaines skiables, il est nécessaire de posséder beaucoup d'eau. Pour ce faire, des retenues collinaires ou lacs artificiels sont constuits afin de fournir suffisamment de liquide à la production. Ces réserves d’eau en altitude se multiplient car les besoins sont exponentiels chaque année.
Les investissements sont colossaux pour que tous les hivers les skieurs puissent dévaler les pentes dès le début de saison et malgré une nature parfois capricieuse : la société des remontées mécaniques du domaine skiable de Courchevel/La Tania (S3V) va par exemple investir 2 millions d'euros en 2017/2018 pour équiper plusieurs secteurs encore non pourvus de canons à neige et replacer 120 enneigeurs sur les 600 que compte l'espace de glisse avec des modèles plus performants et plus économes.
Dirigeant
Dirigeant de Planet Voyages, j’ai acquis une expérience de 24 ans dans le domaine des vacances au ski. Je peux vous recommander la station la plus adaptée à vos souhaits et vous prodiguer tous les conseils dont vous avez besoin lors de votre séjour.